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Un bilan sur l'édition, la fin d'une trilogie, l'après Adamat...

Cela faisant très longtemps que je n'avais pris le temps de vous écrire un article, et pour cause : ma vie a bien changé.

Mes journées se sont remplies, la fatigue et le manque de motivation ont grandi.

Je ne parlerai pas de ma maison d'édition (Onyx) dans cet article, seulement de mon expérience dans la ME qui a édité Adamat, de comment je vois mon avenir en tant qu'écrivaine, et mon ressenti après avoir achevé ma trilogie.


Remontons quelques mois en arrière, en novembre 2018 : j'étais pleine de rêves, je débarquais fraîche et pimpante dans le monde "formidable" de l'édition avec mes 20 ans que je venais de fêter.

Ayant eu une TRES mauvaise expérience en autoédition (ce que je déplore, puisque c'était de ma faute), j'appréhendais beaucoup, mais je gardais une forme de confiance qui s'est vite étiolée. Je m'étais répété sans cesse que je ne devais pas me focaliser sur les commentaires négatifs (souvent méchants), mais sur les personnes ayant apprécié la lecture d'Adamat. J'ai vite déchanté en réalisant que je vivais toujours aussi mal la critique, qu'elle soit gratuite et méchante ou totalement justifié et constructive.

J'ai continué à écrire malgré tout, et le tome 2 est sorti. Là, je sais que ça ne va plus et que j'ai été trop naïve, même si je gardais espoir, tout au fond de mon âme.


Ai-je choisi la mauvaise maison d'édition ? Aurais-je dû me tourner vers des ME spécialisées en romance fantastique ?


Aujourd'hui, le tome 3 s'apprête à sortir, et je sais de source sûre qu'il n'est pas attendu, contrairement aux romances de mes consœurs, qui ont suscité énormément de réactions lors des différents cover reveals. Et le malaise se creuse encore plus lorsque je compare le nombre de commentaires sur Amazon.


Est-ce que c'est moi ? Ce que je poste sur les RS ? L'absence de pub ?


Chaque jour est une remise en question. C'est perpétuel. Je me dis que si j'ai raté le coche lors de mon premier roman édité, me donnera-t-on une autre chance de montrer au monde littéraire que je peux faire mieux ? Que si Adamat n'est pas à leur goût, j'ai encore d'autres univers qui ne demandent qu'à voir le jour ? J'avoue ne pas saisir le problème, le pourquoi du comment personne ne s'intéresse à Adamat.


Ces derniers mois ont été très difficiles à vivre côté écriture : j'ai perdu ma clé USB avec la plupart de mes travaux. J'ai perdu 30 000 mots d'Adamat 3 (il m'a fallu trois mois pour rattraper mon retard, un de plus pour achever l'écriture), à peu près la même chose pour la partie 2 de The Hunt, entre 10 et 15 000 mots d'un début de roman et la fin d'un roman court. J'ai traîné pour mettre le mot fin à Adamat.

J'étais mine de rien soulagée et fière d'achever cette trilogie et avais hâte que l'heure du cover reveal arrive. Mais l'absence totale de hype a sonné la fin. Je n'attends pas grand-monde à Livre Paris.


Je suis très reconnaissante d'avoir pu participer à 3 éditions de Livre Paris, une pour chaque tome d'Adamat. Très reconnaissante d'avoir eu cette chance d'être éditée. Mais je ne peux m'empêcher d'être déçue. Il y a eu de tout, depuis mars 2018, où j'ai signé ce contrat. De grands moments de solitude, de désespoir, mais aussi de joie.


Maintenant qu'Adamat est bouclé, que vais-je devenir ?


Comme on dit : une pause s'impose. Depuis le 2 février, je n'ai pas écrit, et je ne prévois pas de reprendre avant fin mars, parce que j'ai besoin de réfléchir après ces derniers mois intenses. Ensuite, je me concentrerai sur l'écriture d'Aetheria sans m'inquiéter de devoir le rendre avant telle date, sans courir après les maisons d'édition. Ce sera moi, mes carnets, mon clavier, mon écran d'ordinateur et rien d'autre. Pas de pression inutile, de stress, juste le plaisir d'écrire et l'envie de m'améliorer, de toujours chercher à faire mieux (et pas forcément plus).


Recommencer ?


Prendre un nouveau départ, un nouveau pseudo pour abandonner derrière moi toutes les casseroles que je traîne ou bien rester sur ma lancée et remonter la pente pour atteindre le sommet ? C'est là la plus grande question qui torture mon esprit déjà torturé. C'est pourquoi ces semaines sans écriture seront, je l'espère, bénéfiques. J'assimile encore Elyséa Raven à Adamat, pas à l'auteure que je suis. Est-ce que c'est étrange ? Pour moi, Elyséa est une jeune auteure qui a fait beaucoup d'erreurs, mais c'est aussi une une petite part de qui je suis. C'est peut-être un ressenti parce que seul Adamat a vu le jour sous ce nom de plume. Pourtant, l'envie d'évoluer ne me quitte pas, alors changer de pseudo (au risque de perdre ma toute petite communauté) serait-elle une bonne idée ?


Est-il temps pour moi de d'apprendre à améliorer le contenu de mes RS ?


J'ai parfois (souvent) tendance à divaguer, me plaindre de choses plus personnelles que l'écriture. Peut-être est-il nécessaire que je "professionnalise" mes réseaux, que j'apprenne à faire de véritables designs pour mes romans, avec des extraits intéressants, que je m'intègre mieux dans le monde littéraire, dialogue avec mes confrères et consœurs écrivains et écrivaines.En clair, que je prenne le temps d'apprendre à communiquer avec le monde qui m'entoure.



Je vous l'ai dit, chaque jour est une remise en question.



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